Projets collectifs en cours

  • Projet de recherche FNRS : Les institutions en quête de confiance

    Le CIRC coordonne, par l’intermédiaire du professeur Mathias El Berhoumi, un projet de recherche interuniversitaire du FNRS intitulé « Les institutions en quête de confiance – L’évolution des contours juridiques du mandat parlementaire et de la responsabilité politique« . Le projet, élaboré avec Céline Romainville (UCL) et Frédéric Bouhon (ULiège), vise à mieux comprendre comment le droit constitutionnel formalise la notion de confiance et comment il est investi pour redévelopper la confiance des gouvernés envers les institutions.

    Dans une perspective principalement juridique, mais avec une ouverture interdisciplinaire marquée, le projet entend renforcer la recherche en droit politique, en se focalisant sur la notion de confiance. Le projet comporte trois principales dimensions. La première concerne la notion même de confiance, sa définition dans le champ du droit constitutionnel et son influence sur la production des règles de droit public. La deuxième porte sur les mutations de la conception juridique du mandat parlementaire et permet d’étudier le rapport de confiance direct entre les gouvernés et ceux qu’ils élisent (la confiance envers le Parlement). La troisième se focalise sur la notion de responsabilité politique et vise à examiner le rapport de confiance entre les parlementaires et le gouvernement, et par-là, indirectement, le lien entre gouvernés et gouvernement (la confiance du Parlement).

    Plus d’informations sur le site du projet: https://lesinstitutionsenquetedeconfiance.org/

  • Précis de droit administratif (sous la direction de François Tulkens, Bruno Lombaert et Pierre-Olivier de Broux)

    Il s’agit de la mise à jour et de l’approfondissement des syllabus actuellement distribués aux étudiants, avec une visée à la fois pédagogique et pratique. Ce précis ambitionne par ailleurs de répercuter les prises de position du CIRC de ces dernières années sur différentes thématiques touchant au droit administratif à travers plusieurs ouvrages collectifs (1° Le paraétatisme. Nouveaux regards sur la décentralisation fonctionnelle en Belgique et dans les institutions européennes, 2° Le service public. Passé, présent, avenir, 3° La protection juridictionnelle du citoyen face à l’administration, 4° Les partenariats public-privé (P.P.P.) : un défi pour le droit des services publics, 5° La motivation formelle des actes administratifs).

    Un grande partie de l’équipe des administrativistes du CIRC sont engagés dans ce projet, outre François Tulkens, Bruno Lombaert et Pierre-Olivier de Broux : Sophie Adriaenssen, François Belleflamme, Michèle Belmessieri, Delphine de Jonghe, Xavier Delgrange, Valéry De Saedeleer, Claire Fornoville, Magali Heine, Pierre-François Henrard, Hélène Jacqmin, Marie Lambert de Rouvroit, Irène Mathy, Youri Mossoux, Maxime Vanderstraeten, Sophie Vincent, Renaud Simar.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié aux services publics, aux institutions administratives et à la fonction publique, dans celui relatif à la fonction de juger et au contentieux gouvernants/gouvernés, ainsi que dans celui ayant trait au droit public et européen de l’économie.

  • Précis de droit constitutionnel. Tome 2 (Hugues Dumont et Mathias El Berhoumi)

    Le tome 2 du précis de droit constitutionnel est consacré aux structures de l’Etat.

Projets collectifs passés

  • Le Conseil d‘État et l’avant-projet de loi "pandémie" : expiation du passé ou balises pour l’avenir ?

    M. El Berhoumi, C. Rizcallah, F. BelleflammeJ. Clarenne, Victor Davio, Roxane Delforge, Laure de Man, Laurie Losseau, C. Nennen, F. Tulkens, M. Umbach et N. Vander Putten, « Le Conseil d‘État et l’avant-projet de loi « pandémie » : expiation du passé ou balises pour l’avenir ?», A.P., 2021/4, p. 633 à 677.

    L’assemblée générale du Conseil d’État a rendu, le 7 avril 2021, un avis particulièrement fouillé sur un avant-projet de loi relative aux mesures de police administrative lors d’une situation d’urgence épidémique1. L’intérêt de cet avis dépasse largement l’analyse du texte surnommé « loi pandémie » : il apporte une précieuse pierre à l’édifice d’un droit public belge de la crise, en construction depuis les premières heures de la pandémie de Covid-19. Survenant plus d’un an après l’arrivée de celle-ci dans nos contrées, et rendu dans un délai de trente jours prorogé à quarante-cinq jours, l’avis bénéficie du recul dont n’ont pas pu profiter les autorités politiques et juridictionnelles confrontées aux urgences des deux premières vagues de la pandémie. Cet avis a trait à trois facettes du droit public que sont le droit institutionnel, tant dans le volet qui s’intéresse aux règles régissant le Parlement et le pouvoir exécutif que dans celui qui se rapporte aux règles répartitrices des compétences dans la Fédération, le droit des droits fondamentaux et le droit administratif. Non seulement l’avis contient des points d’innovation concernant chacune de ces trois branches, mais il présente aussi l’originalité de recourir à des raisonnements et à des notions qui dépassent les frontières (sous-)disciplinaires internes au droit public.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié au droit institutionnel belge et aux réformes de l’Etat.

  • Principes de la répartition des compétences (sous la direction de Mathias El Berhoumi et Sébastien Van Drooghenbroeck

    Il y a presque trente ans – le 5 mai 1993 – la Constitution belge était modifiée pour affirmer une réalité dont les premières pierres avaient été posées une vingtaine d’années plus tôt : « La Belgique est un État fédéral ». Les réformes qui ont conduit à cette reconnaissance, et celles qui lui ont succédé, ont engendré un système de répartition des compétences complexe et baroque. Nul n’oserait affirmer qu’il répondait à des plans parfaitement préétablis. Si quelques principes apparaissent entre les lignes de la Constitution et des lois spéciales, ils le doivent moins au souffle de leurs auteurs qu’à l’esprit de système de ses interprètes.

    Le présent ouvrage est dédié à l’exposition et l’analyse critique de ces principes, qu’ils concernent la répartition des compétences proprement dite ou l’exercice des compétences réparties, à la lumière des travaux doctrinaux et des enseignements jurisprudentiels les plus récents. Les développements et controverses occasionnés par la gestion de la crise du COVID-19 y occupent une place de choix.

    Issu d’une initiative du CIRC, l’ouvrage associe des chercheurs et chercheuses d’autres universités, de part et d’autre de la frontière linguistique. Il est enrichi de l’expérience pratique de ses auteurs, acquise entre autres au barreau, au Conseil d’État, à la Cour constitutionnelle ou dans la fonction publique. Il s’adresse au monde académique, aux avocats, aux magistrats et aux fonctionnaires, mais aussi aux décideurs politiques et aux plumes des réformes de l’État qui s’apprêtent à en écrire le septième chapitre.

  • Précis de droit constitutionnel. Tome 1. L’Etat (Hugues Dumont et Mathias El Berhoumi)

    Ce premier tome du précis de droit constitutionnel, publié par Hugues Dumont et Mathias El Berhoumi, est consacré à la théorie générale de l’Etat, à l’examen de la notion d’État et des concepts qui en découlent.

    Cet ouvrage intéressera non seulement les juristes, qu’ils soient praticiens ou théoriciens, les politologues, les sociologues et les philosophes intéressés par l’étude de l’État, mais aussi les citoyens engagés qui cherchent à comprendre les règles qui organisent les institutions étatiques et déterminent leurs droits fondamentaux, ainsi qu’à saisir les fondations théoriques de l’État et les bouleversements qui affectent celui-ci. Il constituera par ailleurs le support de cours de droit constitutionnel I, dispensé aux étudiant.e.s du bloc 1 du Bachelier en droit à l’Université Saint-Louis.

    L’ouvrage s’emploie à examiner la notion juridique d’État et celles qui lui sont associées : la souveraineté, la Constitution, le pouvoir constituant, la nation, la nationalité, la citoyenneté et le territoire, dans le contexte général de plus en plus déterminant de l’appartenance à l’Union européenne et dans celui, plus particulier, d’un État fédéral plurinational aussi original que la Belgique.

    Il constitue le premier tome d’une étude du droit constitutionnel de l’État belge qui s’inscrit dans une démarche de « droit politique » analysant les fondements théoriques des règles de cette branche du droit et mettant en lumière leurs relations avec la politique. Tout en tenant compte des données d’autres branches du droit, en particulier le droit international public et le droit institutionnel de l’Union européenne, l’ouvrage adopte une perspective juridique qui se veut à la fois critique et interdisciplinaire. Critique, car il ne s’agit pas seulement de décrire le droit public, belge et comparé, mais aussi de l’expliquer et d’en fournir des clés d’évaluation. Interdisciplinaire, car les auteurs articulent les ressources de l’histoire, de la science politique et de la philosophie politique pour développer les registres explicatifs et évaluatifs de leurs analyses, sans confusion des genres et sans rien céder aux exigences de la rigueur juridique.

    Paru en février 2021, chez Larcier.

    Cet ouvrage s’inscrit dans l’axe de recherche dédié à la théorie générale de l’Etat et du droit public.

  • Quelle Constitution après 2019 ?

    Le 15 novembre 2018, 5 professeurs d’université (Mathias El Berhoumi USL-B, Frédéric Bouhon ULG, Céline Romainville UCL, Dave Sinardet USL-B/VUB et Toon Moonen UGent) invitaient la communauté des juristes et des politologues des universités belges, flamandes et francophones, à participer à une réflexion sur les lacunes et les défaillances de la Constitution, en vue d’interpeller les représentants politiques avec des propositions concrètes d’amélioration.

    Plus de 60 personnes ont répondu à l’appel. Sur la base de leurs propositions, deux séminaires préparatoires et un Forum de clôture ont été organisés au Palais des Académies. Cela a conduit à la rédaction d’un rapport de synthèse des propositions formulées et des débats qu’elles ont suscités. Son contenu relève de la seule responsabilité des membres du comité organisateur qui ont cherché à rendre compte fidèlement des arguments échangés au coeur des différents séminaires et à mettre en évidence le degré de consensus qu’ont recueilli les différentes idées.

    Dans la continuité de cette initiative, un numéro spécial de la revue « Chroniques de droit public-Publiekrechtelijke Kronieken », paru en décembre 2020, publie une vingtaine de contributions reprenant plusieurs propositions de révision de la Constitution qui avaient été formulées lors de l’évènement.

    Le CIRC est particulièrement bien représenté, avec sept publications dans ce numéro spécial:

    M. El Berhoumi et C. Romainville, La déclaration de révision de 2019: une occasion manquée

    D. van Eeckhoutte, Voorstel tot het inschrijven van de collegiale beraadslaging in de ministerraad in artikel 99 van de Grondwet

    N. Bernard et S. Vandenbosch, Quelques propositions pour une remise au goût du jour de l’article 167 de la Constitution

    J. Clarenne, Réviser l’article 57 de la Constitution. Pour une démocratie plus ouverte aux processus délibératifs au sein des Parlements

    J. Lievens, Y. Mossoux et K. Reybrouck, Bruxelles: een stad, een gewest én een gemeenschap. Een gedachte-experiment voor Brussel: vers une intégration des communes, des communautés et de la Région

    X. Delgrange, Les laïcités belges enchâssées dans la Constitution ?

    H. Dumont, Ouvrir à révision l’article 195 et réveiller le pouvoir constituant originaire : possibilité, risques et opportunités

    Ce projet de recherche s’inscrit dans l’axe de recherche II. Droit institutionnel et réformes de l’Etat.

  • THE EU CHARTER TURNS 20 – EXCHANGE OF VIEWS FOR AN ANNIVERSARY

    Cecilia Rizcallah et Sébastien van Drooghenbroeck ont organisé, en collaboration avec Emmanuelle Bribosia (ULB) le 9 octobre 2020, un colloque d’envergure à l’occasion du 20ème anniversaire de la Charte des droits fondamentaux, à l’Institut Egmont (ainsi qu’en streaming).

    Vingt ans après sa proclamation, l’objectif de cette conférence était d’examiner l’efficacité pratique de cet instrument, présenté comme étant l’un des piliers de l’Union européenne, en interrogeant notamment les résultats de cette enquête. Quel est l’impact réel de la Charte des droits fondamentaux sur le citoyen ? Quelles sont, en pratique, les faiblesses de cet instrument ? Comment renforcer l’intérêt pour cet instrument de la part de la société civile et des acteurs, notamment du monde judiciaire ? Telles ont été les questions abordées au cours de cet évènement, dans une approche interdisciplinaire et intersectorielle, visant à croiser les regards d’experts de différentes disciplines ainsi que de différents acteurs de terrain.

    Le Keynote speech a été délivré par le président de la Cour de justice Koen Lenaerts, et la liste des intervenants comprenait notamment, outre plusieurs membres du CIRC, le juge belge à la Cour européenne des droits de l’homme Paul Lemmens, la philosophe Justine Lacroix, le co-directeur d’Unia Patrick Charlier ou encore le professeur Bruno De Witte, titulaire de la Chaire Franqui 2019 à l’Université Saint-Louis.

    Pour plus d’informations sur cet évènement (ou pour revivre celui-ci en images), rendez-vous sur la page qui lui est consacrée

    Cet évènement s’inscrit dans l’axe de recherche dédié à la protection nationale, européenne et internationale des droits de l’homme.

  • Les « grands arrêts en matière de handicap » (sous la direction d’Isabelle Hachez et Jogchum Vrielink)

    Ce projet, dirigé par Isabelle Hachez et Jogchum Vrielink, concerne les droits fondamentaux des personnes en situation de handicap, et s’inscrit dans des recherches plus larges auxquelles participe Isabelle Hachez (cf., en particulier, le projet interdisciplinaire ARC « AutonomiCap », et la thèse de doctorat en cours de Basil Gomes). Il rassemble des spécialistes du droit des droits fondamentaux et des différentes disciplines sur lesquelles portent les droits reconnus aux personnes handicapées ; plusieurs de ces spécialistes émanent du Circ mais également d’autres université belges, aussi bien francophones que néerlandophones, et du Service handicap d’Unia (le Centre interfédéral belge pour l’égalité des chances).

    L’ouvrage collectif qui est issu de cette recherche a été publié chez Larcier en 2020, et offre, par thématique, des extraits des principales décisions de justice nationales et internationales rendues en matière de handicap, en les accompagnant à chaque fois d’un commentaire doctrinal. Plusieurs séminaires ont été organisés dans le cadre de ce projet en vue de discuter les contribution de l’ouvrage collectif, lequel est articulé autour de questions transversales préalablement communiquées aux auteurs et destinées à tenir lieu de fil rouge pour les conclusions.

    Ce projet de recherche s’inscrit dans l’axe de recherche dédié à la protection nationale, européenne et internationale des droits de l’homme.

  • La Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, commentaire article par article, 2ème édition (co-dirigé par F. Picod, C. Rizcallah et S. van Drooghenbroeck)

    Publiée en 2020 chez Larcier, la deuxième édition de l’ouvrage « La Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, commentaire article par article », est co-dirigée par Fabrice Picod (Paris II) et Sébastien Van Drooghenbroeck (USL-B) et Cecilia Rizcallah (USL-B/ULB). Il ambitionne de fournir, à destination d’un public académique et de praticiens, un panorama synthétique sur la porté de chacune des dispositions de la Charte. Il s’agit d’un vaste chantier et d’une magnifique opportunité pour le CIRC de rayonner à l’étranger.

    Le 1er décembre 2009, le traité de Lisbonne entrait en vigueur. Par là-même, la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne acquérait la valeur juridiquement contraignante dont elle avait été initialement privée. Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts juridiques. La Charte a fait l’objet d’une jurisprudence diversifiée et, à certains égards, abondante.

    Les temps semblent donc mûrs pour consacrer à cet instrument un nouveau « commentaire article par article », et ce, à l’intention du public académique et de la communauté des praticiens. L’exercice a récemment été réalisé en anglais (S. Peers, T. Harvey, J. Kenner et A. Ward (dir.), The EU Charter of Fundamental Rights. A Commentary, Hart Publishing, 2014), et en allemand (J. Meyer (dir.), Charta der Grundrechte der Europaïsche Union, Nomos, 2014). Il apparaît plus qu’opportun qu’il ait également lieu en français. Ce commentaire, d’un volume maximal d’une quinzaine de pages par article, fera le point de manière concise et synthétique sur la portée de la disposition concernée, et, pour le surplus, fournira au lecteur toutes les indications bibliographiques nécessaires pour approfondir les sujets traités. Les textes sont attendus au plus tard le 1er janvier 2017.

    Codirection de Sébastien van Drooghenbroeck et participation, pour le CIRC, de Hugues Dumont, Antoine Bailleux, Luc Detroux, Xavier Delgrange, Isabelle Hachez, Pierre-Olivier de Broux, François Tulkens, Nathan Tulkens, Frédéric Krenc et Cécilia Rizcallah. 

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié à la protection nationale, européenne et internationale des droits de l’homme.

  • L’exigence de légalité, un principe de la démocratie en péril ? (sous la direction de Luc Detroux, Mathias El Berhoumi et Bruno Lombaert)

    Ce projet dirigé par Luc Detroux, Mathias El Berhoumi et Bruno Lombaert constitue une étude juridique de grande ampleur sur l’exigence de légalité en droit belge. Il a abouti à l’organisation d’un colloque et conduira à la publication d’un ouvrage intitulé « L’exigence de légalité: un principe de la démocratie en péril? ». Ce ouvrage comptera une vingtaine de contributions.

    Ce projet a fait l’objet d’un colloque, qui proposait de faire le point sur la portée du principe de légalité, de revenir sur ses fondements et de s’interroger sur sa pertinence.

    En rassemblant les spécialistes de domaines où s’applique l’exigence de légalité, il s’agira d’articuler des approches sectorielle et transversale pour revisiter à frais nouveaux la théorie des matières réservées à la loi, les distinctions cardinales des matières réglées « par la loi » ou « en vertu d’une loi » des aspects essentiels d’une matière, les notions de pouvoir réglementaire dérivé et de fonctions déléguées, des lois d’habilitation ordinaire, des lois-cadres et des lois de pouvoirs spéciaux.

    Il fut aussi question d’évaluer les tendances à l’affaiblissement ou – plus rarement – au renforcement de la légalité. Sont-elles juridiquement admissibles ? La délibération par une assemblée démocratiquement élue, si elle a une fonction indéniable de légitimation, apporte-t-elle une véritable plus-value aujourd’hui à la fois sur le débat démocratique et sur la qualité de la loi ? Un excès de légalité ne nuit-il paradoxalement à la qualité de la loi et de la délibération parlementaire ?  

    La plupart des académiques et scientifiques du CIRC se sont engagés dans ce projet, ainsi que des membres du CRECO de l’Université catholique de Louvain.

    Le colloque s’est déroulé le 7 décembre 2018 à la Maison des parlementaires. 

    L’ouvrage a été publié décembre 2019.

    Ce projet de recherche s’inscrit dans l’axe de recherche II. Droit institutionnel et réformes de l’Etat.

  • Les enjeux constitutionnels de la crise politique de l’été 2017

    Mathias El Berhoumi (CIRC) et Céline Romainville (CRECO – UCL) ont organisé un colloque consacré aux enjeux constitutionnels de la crise politique de l’été 2017.

    Les turbulences politiques que la Wallonie, Bruxelles et la Communauté française ont traversées durant l’été 2017 ont révélé une série d’impensés du droit constitutionnel. Crise sans précédent, ces évènements ont mis à l’épreuve le parlementarisme rationalisé de ces collectivités. Les protagonistes se sont heurtés à la rigidité d’un régime qui, en pratique, n’a pas permis d’éviter l’instabilité. Ils se sont tout autant confrontés aux limites de l’autonomie constitutive devant être mobilisée pour répondre aux éléments déclencheurs de la crise. Celle-ci a aussi eu des répercussions sur les processus participatifs initiés par les gouvernements et sur le fonctionnement des parlements. Enfin, cette crise témoigne de l’interdépendance des collectivités concernées. Les gouvernements asymétriques qu’elle a engendrés mettent au défi la coopération intrafrancophone.

    Les intervenants à ce colloque étaient: Marc Verdussen, Mathias El Berhoumi, Céline Romainville, Julian Clarenne, Sofia Vandenbosch, Frédéric Janssens, Patrick Vanleemputten, Luc Detroux, Anne-Stéphanie Renson, Anne-Sophie Bouvy, Pierre-Olivier de Broux et Hugues Dumont.

    Le colloque s’est déroulé le 23 février 2018 à l’Université Saint-Louis à Bruxelles. Pour revoir le programme de ce colloque, cliquez-ici.

    Les actes du colloque ont été publiés dans le numéro spécial 2018/1 de la Revue belge de droit constitutionnel.

    Ce projet de recherche s’inscrit dans l’axe de recherche II. Droit institutionnel et réformes de l’Etat.

  • La Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, commentaire article par article (co-dirigé par F. Picod et Sébastien van Drooghenbroeck)

    L’ouvrage « La Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, commentaire article par article », est co-dirigé par Fabrice Picod (Paris II) et Sébastien Van Drooghenbroeck (USL-B), avec la collaboration de Cecilia Rizcallah (FNRS/USL-B/ULB). Il ambitionne de fournir, à destination d’un public académique et de praticiens, un panorama synthétique sur la porté de chacune des dispositions de la Charte. Il s’agit d’un vaste chantier et d’une magnifique opportunité pour le CIRC de rayonner à l’étranger.

    Le 1er décembre 2009, le traité de Lisbonne entrait en vigueur. Par là-même, la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne acquérait la valeur juridiquement contraignante dont elle avait été initialement privée. Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts juridiques. La Charte a fait l’objet d’une jurisprudence diversifiée et, à certains égards, abondante.

    Les temps semblent donc mûrs pour consacrer à cet instrument un nouveau « commentaire article par article », et ce, à l’intention du public académique et de la communauté des praticiens. L’exercice a récemment été réalisé en anglais (S. Peers, T. Harvey, J. Kenner et A. Ward (dir.), The EU Charter of Fundamental Rights. A Commentary, Hart Publishing, 2014), et en allemand (J. Meyer (dir.), Charta der Grundrechte der Europaïsche Union, Nomos, 2014). Il apparaît plus qu’opportun qu’il ait également lieu en français. Ce commentaire, d’un volume maximal d’une quinzaine de pages par article, fera le point de manière concise et synthétique sur la portée de la disposition concernée, et, pour le surplus, fournira au lecteur toutes les indications bibliographiques nécessaires pour approfondir les sujets traités. 

    Codirection de Sébastien van Drooghenbroeck et participation, pour le CIRC, de Hugues Dumont, Antoine Bailleux, Luc Detroux, Xavier Delgrange, Isabelle Hachez, Pierre-Olivier de Broux, François Tulkens, Nathan Tulkens, Frédéric Krenc et Cecilia Rizcallah. 

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié à la protection nationale, européenne et internationale des droits de l’homme.

  • Après-midi d’étude sur « les aménagements raisonnables dans l’enseignement supérieur inclusif : légalité, effectivité, légitimité »

    Le CIRC (et, en particulier, Isabelle Hachez et Sébastien van Drooghenbroeck) a participé à l’organisation d’une après-midi d’étude le 27 avril 2017 sur l’inclusion des personnes en situation de handicap dans l’enseignement supérieur, en collaboration avec Karine Dejean (Professeure à l’USL-B et responsable du service d’orientation et d’aide à la réussite). Une première réunion entre Isabelle Hachez et Karine Dejean a eu lieu le 25 novembre 2015. Cet après-midi d’étude eut du reste vocation à associer les services équivalents d’autres établissements d’enseignement supérieur francophones, voire néerlandophones, ainsi que le Centre intersidéral pour l’égalité des chances.

    En termes de contenu, il s’agissait, notamment, de présenter le décret de la Communauté française du 30 janvier 2014 relatif à l’enseignement supérieur inclusif, en le replaçant dans son contexte juridique d’adoption (Convention onusienne sur les droits des personnes handicapées et directive 2000/78 de l’Union européenne), d’apprécier son degré d’effectivité (sa mise en œuvre par les établissements d’enseignement supérieur mais aussi par le gouvernement de la Communauté française) et d’évaluer la mesure dans laquelle, en matière d’handicap, la nécessité de recourir à des aménagements raisonnables signe l’échec d’une société réellement inclusive. Cet après-midi d’étude était aussi l’occasion de mutualiser les bonnes pratiques des différents établissements associés au projet, voire d’identifier sur cette base un certains nombres de balises et de pistes de réflexions.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié à la protection nationale, européenne et internationale des droits de l’homme.

  • The Global Challenge of Human Rights Integration: Toward a Users’ Perspective (PAI) – coordination de Sébastien van Drooghenbroeck

    L’objectif central de la recherche portée par le PAI consiste en l’étude du Droit des droits de l’Homme comme un ensemble intégré au départ de la perspective de l’utilisateur.

    Une première hypothèse de recherche porte sur la pertinence de la mobilisation de concepts et de théories issus de l’anthropologie juridique dans le cadre d’une analyse en profondeur du Droit des droits de l’Homme, menée au départ du point de vue des autorités étatiques et des titulaires de droits. Le concept de pluralisme juridique décrit et analyse la multiplicité des formes de juridicité présentes dans un champ social déterminé. Au départ de cette perspective, la recherche ambitionne de réaliser une cartographie des recoupements, des conflits et des lacunes que présente l’architecture du Droit des droits de l’Homme, ainsi que des stratégies mises en œuvre par ses utilisateurs afin de les circonvenir. En outre, des apports théoriques issus de la littérature dédiée au pluralisme juridique et des théories qui lui sont apparentées – à l’instar de la « théorie du droit en réseau » – sont destinées à alimenter les propositions normatives du team formé par les différents partenaires. Ces approches empiriques bottom-up ont de surcroît vocation à être confrontées aux approches normatives juridiques top-down de facture plus traditionnelle, qui opèrent une catégorisation des différents modèles d’intégration juridique, et ce, aux fins d’identifier celui qui, parmi ceux-ci, serait en mesure de réaliser une intégration du Droit des droits de l’Homme.

    Une seconde hypothèse de recherche part du constat que l’actuelle absence de coordination entre les différentes sphères du Droit des droits de l’Homme est source d’obstacles qui conduisent à une protection non optimale de ceux-ci, obstacles dont une partie au moins peut être surmontée ou réduite. La recherche a pour objectif d’identifier les points de friction qui surgissent dans le cadre d’une approche intégrée des droits de l’Homme, ainsi que les bonnes pratiques d’ores et déjà existantes qui permettent de réduire ces points de friction.

    Dans le cadre ci-avant décrit, le réseau de partenaires s’assigne sept objectifs de recherche ambitieux :

     

    1. Développer les cadres théoriques et conceptuels permettant d’appréhender la nature « multi-strates » du droit des droits de l’Homme ;
    2. Analyser les trajectoires suivies par les utilisateurs au sein de l’architecture complexe du droit des droits de l’Homme ;
    3. Analyser les passerelles, actuelles ou potentielles, reliant différentes strates du Droit des droits de l’Homme ;
    4. Déterminer comment la valeur ajoutée d’une strate bien déterminée du Droit des droits de l’Homme peut être maximisée ;
    5. Définir, au bénéfice des utilisateurs appelés à naviguer au sein des mécanismes internationaux de protection des droits de l’Homme, des conditions optimales d’accès ;
    6. Analyser la tension entre divergence et cohérence au sein du Droit des droits de l’Homme, tant sur le plan théorique que sur le plan pratique ;
    7. Analyser les interactions qui se jouent entre le Droit des droits de l’Homme et les domaines qui en sont les voisins immédiats : le droit international humanitaire et le droit pénal international.

     

    Ce projet de recherche s’est achevée durant l’académique 2016-2017.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié à la protection nationale, européenne et internationale des droits de l’homme.

  • La Cour constitutionnelle face au Pacte budgétaire européen: un arrêt sans intérêt?

    M. El Berhoumi, L. Detroux, J. Clarenne, P.-O. de Broux, H. Lerouxel, Y. Mossoux, C. Nennen, C. Rizcallah, N. Tulkens, S. Van Drooghenbroeck, D. Van Eeckhoutte, J. Van Meerbeeck, « La Cour constitutionnelle face au Pacte budgétaire européen : un arrêt sans intérêt ? », J.T., 2017, n° 6699, p. 565 à 582.

    Le 28 avril 2016, la Cour constitutionnelle se prononçait sur les normes d’assentiment et de mise en œuvre du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire (TSCG). Si la Cour conclut à l’irrecevabilité des requêtes, sa motivation contient une série d’innovations sur des thèmes tels que le conflit traité – Constitution, le fédéralisme coopératif, les prérogatives budgétaires des parlements, les objectifs de développement durable ou l’effectivité des droits fondamentaux, innovations dont l’importance justifie un commentaire approfondi associant les expertises de plusieurs membres du CIRC.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié au droit public et européen de l’économie.

  • Grands arrêts du droit de l’enseignement

    Delgrange, X., Detroux, L.,  et  El Berhoumi, M., (dir.), Les grands arrêts du droit de l’enseignement, Bruxelles, Larcier, 2016.

    Aucune matière n’est autant ancrée dans la Constitution belge que l’enseignement.

    Cet ancrage est le fruit de près de 150 ans de conflits idéologiques et linguistiques. Il traduit la méfiance réciproque des protagonistes des luttes scolaires. Au moment de confier l’enseignement aux communautés, ceux-ci ont non seulement bétonné dans la Constitution les règles de répartition des compétences et les principes de la paix scolaire – liberté, neutralité, gratuité, égalité, légalité –, mais ont également innové en donnant à ces principes une protection juridictionnelle. Les droits en matière d’enseignement se sont également enrichis de l’apport du droit international des droits de l’homme (Convention européenne des droits de l’homme, Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ou Convention relative aux droits de l’enfant).

    Face à tant de principes quasi inamovibles, le juge chargé d’en assurer le respect doit également veiller à ce qu’ils n’empêchent pas une adaptation de l’enseignement aux mutations de la société. Les différentes juridictions compétentes (Cour constitutionnelle, Conseil d’État, Cour européenne des droits de l’homme…) ont effectivement joué, et parfois même surjoué, ce rôle. Quoi de plus normal qu’un volume de la collection des « Grands arrêts » soit dès lors consacré à l’enseignement. Il est l’œuvre de juristes spécialistes de la matière provenant des divers horizons professionnels, idéologiques et communautaires, réunis à cet effet par le Centre interdisciplinaire de recherches constitutionnelles (CIRC) de l’Université Saint-Louis – Bruxelles.
    Il montre l’apport exceptionnel de la jurisprudence à la construction et à l’évolution du droit de l’enseignement.

    La table des matières de l’ouvrage est disponible ici.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié au droit public de l’enseignement et de la culture.

  • Le droit bruxellois. Un bilan après 25 ans d’application

    De Broux, P.-O, Lombaert, B. et Yernault, D., Le droit bruxellois. Un bilan après 25 ans d’application (1989-2014),  Bruxelles, Bruylant, 2015.

    Bruxelles… Région aux institutions multiples abritant les capitales du Royaume, des Communautés française et flamande mais aussi la sienne, siège de l’Union européenne et d’autres organisations internationales, Bruxelles doit avant toute chose veiller, au quotidien, à l’avenir de sa population (pour l’heure bondissante), de ses entreprises, de ses associations, de ses communes et de ses quartiers.

    Pour déployer des politiques publiques adaptées à un territoire, essentiellement urbain, de 162 km2, Bruxelles s’est dotée d’un droit qui peut répondre à ces besoins, ce qui était très loin d’être le cas avant les premières élections régionales de 1989. Les normes législatives et réglementaires des institutions bruxelloises adoptées depuis un quart de siècle recouvrent désormais une très grande variété de domaines matériels d’intervention.

    En écho au colloque organisé les 23 et 24 avril 2014 à l’instigation du Centre de droit public de l’Université Libre de Bruxelles et du CIRC, le présent ouvrage qui aborde, matière par matière, tant les grandes lignes de l’évolution du droit bruxellois que sa situation actuelle, tente de déceler l’apport du droit à l’émergence d’une identité bruxelloise, mais également d’ouvrir plusieurs dialogues entre les milieux intéressés de la vie bruxelloise et les disciplines qui prennent Bruxelles pour objet d’étude.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié au droit institutionnel belge et aux réformes de l’Etat.

  • La sixième réforme de l’Etat : l’art de ne pas choisir ou l’art du compromis ?

    Dumont, H., El Berhoumi, M. et Hachez, I., La sixième réforme de l’Etat : l’art de ne pas choisir ou l’art du compromis ? , Dossier du Journal des Tribunaux, Bruxelles, Larcier, 2015

    La sixième réforme de l’État a eu l’immense mérite d’avoir sorti la Belgique d’une crise majeure, mais l’on ne saurait pour autant se dispenser d’un regard lucide sur les « non-choix » qui affectent la cohérence de bon nombre des réponses qu’elle a apportées aux questions les plus essentielles qu’elle a dû affronter. Cette incapacité quasi systématique de trancher les principaux dilemmes qui fragilisent l’édifice constitutionnel belge s’explique aisément par l’acuité des clivages qui divisaient les auteurs de la réforme.

    La présente analyse ne sous-estime nullement le sens légendaire du compromis des acteurs politiques qui ont eu le courage de prendre leurs responsabilités. Mais à chacun les siennes. Les constitutionnalistes assument les leurs quand ils livrent un portrait fidèle des fondements, des divisions, des structures et des pouvoirs de l’État tels qu’ils sont aujourd’hui sans rien cacher de ce qui fait leurs faiblesses.

    La table des matières de l’ouvrage est disponible ici.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié au droit institutionnel belge et aux réformes de l’Etat.

  • Le droit international et européen des droits de l’homme devant le juge national

    Van Drooghenbroeck, S., (dir.), Le droit international et européen des droits de l’homme devant le juge national, Bruxelles, Larcier, 2014.

    Cet ouvrage est consacré à l’examen de questions touchant à la pénétration du droit international et européen des droits de l’homme dans l’ordre juridique belge et au statut « formel » que le juge national entend lui reconnaître.

    Ces questions, regroupées par thèmes et sous-thèmes, sont pour certaines d’entre elles très classiques. Elles tiennent notamment :

    • à l’effet direct reconnu, ou non, à tel ou tel instrument de protection des droits de l’homme ;

    • au rang qui est le sien dans la hiérarchie des normes et à la qualité d’ « ordre public » qui lui est éventuellement associée ;

    • ou encore aux perspectives qu’offre le droit de la responsabilité civile aux victimes d’un manquement à ses prescrits.

    D’autres questions sont plus neuves : elles concernent par exemple le partage délicat des responsabilités juridictionnelles dans la mission de protection du droit international et européen des droits de l’homme face à la loi, mais aussi l’accueil réservé par nos juridictions à la soft law et à la soft jurisprudence, sans cesse plus abondantes, que charrie ce corpus juris.

    Les thèmes et sous-thèmes ainsi répertoriés sont analysés sous la forme de substantiels commentaires de « Grands Arrêts » jugés emblématiques, issus essentiellement de la Cour de cassation, du Conseil d’État ou de la Cour constitutionnelle. Là où les questions étudiées le justifient, la sélection opérée s’autorise des détours par Luxembourg, Strasbourg, et même La Haye. Par ailleurs, les « observations » dont chacune des décisions reproduites fait l’objet, consacrent l’attention qu’ils méritent aux avis de la Section de législation du Conseil d’État.

    La table des matières de l’ouvrage est disponible ici.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié à la protection nationale, européenne et internationale des droits de l’homme.

  • Les sources du droit revisitées

    Hachez, I., Cartuyvels, Y.,  Dumont, H., Gérard, Ph., Ost, F. et  van de Kerchove, M., de Les sources du droit revisitées, vol. 1 : Normes internationales et constitutionnelles ; vol. 2 : Normes internes infraconstitutionelles ; vol. 3 : Normativités concurrentes ; vol. 4 : Théorie des sources du droit, Limal-Bruxelles, Anthémis-Publications des Facultés universitaires Saint-Louis, 2013.

    Cet ouvrage collectif comprend quatre volumes. Le volume 1 aborde la fonction normative (chapitre I) sous l’angle des normes internationales et constitutionnelles. Le volume 2 poursuit l’enquête entreprise en étudiant les actes, de nature hard ou soft, qui relèvent de la fonction normative, mais cette fois aux niveaux législatif et réglementaire, et rassemble en outre les contributions consacrées aux fonctions administrative, juridictionnelle et contractuelle (chapitres II, III et IV). Enfin, le volume 3 étudie les normativités concurrentes (chapitre V), tandis que le volume 4, qui relève plus directement de la théorie du droit, obéit à une structure qui lui est propre.

    La table des matières de l’ouvrage est disponible ici.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié à la théorie générale de l’Etat et du droit public.

  • Le paraétatisme aujourd’hui ou quelle décentralisation fonctionnelle au XXIe siècle ?

    Lombaert, B. et Tulkens, F. (dir), Le paraétatisme aujourd’hui ou quelle décentralisation fonctionnelle au XXIe siècle ? Bruxelles, la Charte, 2010

    Longtemps, le phénomène de la décentralisation par services s’est manifesté en empruntant les formes juridiques classiques de la loi du 16 mars 1954 relative au contrôle de certains organismes d’intérêt pubic. Le législateur a ensuite mis sur pied de nouvelles structures permettant à ces organismes de faire faire face à un environnement concurrentiel, tels que les entreprises autonomes ou les contrats de gestion. L’objet de cet ouvrage est de faire le point sur ces évolutions récentes sans perdre de vue leurs conséquences notamment sur les règles de contrôles politiques et juridiques exercés sur les organismes décentralisés, sur les dispositifs relatifs à la gouvernance publique, ainsi que sur la relation et le régime de travail du personnel.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié aux services publics, aux institutions administratives et à la fonction publique.

  • Le service public

    Dumont, H., Jadoul, P., Lombaert, B., Tulkens, F., et Van Drooghenbroeck, S., Le service public, Bruxelles, La Charte, 2009, deux volumes.

    Issue de la doctrine et de la jurisprudence françaises, la notion de service public a été importée en Belgique à la suite des travaux d’André Buttgenbach.

    Après s’être adaptée au système juridique belge, elle a été profondément transformée sous l’influence du droit européen, notamment dans un but de libéralisation.
    Cette libéralisation concerne divers secteurs, le plus souvent en réseaux (télécoms, énergie, etc.), mais pas exclusivement (les services postaux). Le processus est loin d’être achevé et la matière reste en constante évolution.
    Certains y voient de réelles menaces pour des secteurs plus sensibles (enseignement, logement, audiovisuel, etc.). Le droit européen, dans sa volonté d’assurer un grand marché intérieur, ne perdil pas de vue les spécificités et la dimension non économique de ces secteurs ?
    D’autres voient dans les concepts désormais d’application (service d’intérêt général économique ou non économique, service universel, obligations de service public) une forme de renouveau du service public.
    La journée d’étude du 27 novembre 2008, organisée aux Facultés universitaires Saint-Louis par le C.I.R.C. et le Département des Recyclages en droit, a tenté de faire le point sur ce concept polysémique, tant de fois décrié mais qui demeure néanmoins un « incontournable » du droit administratif.
    Le présent ouvrage rassemble les actes de cette journée d’études; il comprend deux tomes.
    Le premier porte sur la notion de service public, dans le passé, au présent et à l’avenir. Partant de l’historique de la notion et de ses évolutions européennes récentes et en discussion, il fait ensuite le point sur l’appréhension de la notion en droit comparé ainsi que dans différents secteurs d’activités où la conception traditionnelle du service public soit semble menacée, soit évolue sous l’emprise du droit européen. Une attention particulière est encore réservée aux règles, de droit public et de droit privé, qui président à l’organisation interne du service public et à ses relations avec les usagers.
    Dans le second tome de l’ouvrage, l’accent est mis sur l’encadrement juridique des services publics.
    Les lois traditionnelles du service public – continuité, changement, égalité des usagers – sont revisitées. La question est ensuite posée de savoir si de nouvelles lois du service public ne sont pas en train d’éclore: elles auraient pour noms efficacité, transparence, neutralité.
    Les conclusions générales qui clôturent l’ouvrage synthétisent les lignes de force des contributions publiées dans les deux tomes autour du thème de l' »européanisation » du droit des services publics.
    Elles récapitulent les menaces et les facteurs de renouveau induits par cette « européanisation ».

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié aux services publics, aux institutions administratives et à la fonction publique.

  • La protection juridictionnelle du citoyen face à l’administration

    Dumont, H.,  Jadoul, P., et Van Drooghenbroeck, S., de La protection juridictionnelle du citoyen face à l’administration, Bruxelles, La Charte, 2007.

    « Théorie de l’enjeu véritable » ; « Unité de la faute et de l’illégalité » ; « Compétence de pleine juridiction » : derrière ces notions abstraites se cachent des questions auxquelles le praticien du droit – juge ou avocat – est quotidiennement confronté : les cours et tribunaux de l’ordre judiciaire sont-ils, à côté ou au-delà du Conseil d’État, juges de la régularité du séjour d’un étranger ? L’annulation d’un acte administratif ouvre-t-il nécessairement droit à réparation ? L’exercice d’un recours contre une amende administrative doit-il, automatiquement, suspendre l’exécution de celle-ci ? …

    Le devoir d’obéissance aux règlements et aux actes administratifs va de pair avec le droit tout aussi élémentaire d’introduire un recours en justice aux fins d’obtenir, d’une part, l’annulation du règlement ou de l’acte à portée individuelle illégal et, d’autre part, la réparation des dommages fautivement commis par l’autorité administrative. Or cette indispensable protection juridictionnelle du citoyen face à l’administration est loin d’être assurée de manière satisfaisante en Belgique aujourd’hui. Ceux qui auraient encore des illusions à cet égard doivent lire le présent ouvrage.

    Le Centre interdisciplinaire de recherches en droit constitutionnel et le département des Recyclages en droit des Facultés universitaires Saint-Louis ont consacré une journée d’études à ces questions et à bien d’autres encore qui se rattachent à la problématique de la protection juridictionnelle du citoyen face à l’administration.

    L’approche suivie a été à la fois critique et pratique : réflexions prospectives et appels au législateur sont issus des panoramas jurisprudentiels dressés par les rapports présentés.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié à la protection nationale, européenne et internationale des droits de l’homme et celui dédié aux services publics, aux institutions administratives et à la fonction publique.

  • La motivation formelle des actes administratifs

    Jadoul, P., Van Drooghenbroeck, S. (dir.), La motivation formelle des actes administratifs, Actes de la journée d’études organisée le 16 septembre 2004 aux Facultés universitaires Saint-Louis par le C.I.R.C. et le département des recyclages en droit, Bruges, La Charte, 2005

    La loi du 29 juillet 1991 relative à la motivation formelle des actes administratifs a profondément modifié la pratique des autorités administratives. L’objectif de la réforme a été de procurer à tous les citoyens une protection minimale contre l’arbitraire administratif en donnant à l’administré la possibilité d’être informé des motifs de l’acte administratif et d’organiser ses moyens dans le cadre d’un éventuel recours. Depuis sa promulgation, la loi du 29 juillet 1991 a donné lieu à une très abondante jurisprudence. Cet ouvrage a pour objet de faire le point.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié à la protection nationale, européenne et internationale des droits de l’homme et celui dédié aux services publics, aux institutions administratives et à la fonction publique.

  • Les partenariats public-privé: un défi pour le droit des services publics

    Lombaert, B., (dir.), Les partenariats public-privé: un défi pour le droit des services publics, Actes de la journée d’études organisée le 19 novembre 2004 aux Facultés universitaires Saint-Louis par le C.I.R.C.C., Bruges, La Charte, 2005.

    Ces rapports constituent les exposés des orateurs au colloque organisé par le Centre interdisciplinaire de recherches en droit constitutionnel des Facultés universitaires Saint-Louis le 19 novembre 2004.

    Plan:

    • LOMBAERT, B. (Introduction générale)
    • CHEVALLIER, J. (Les nouvelles frontières du service public)
    • DELGRANGE, X., DETROUX, L. (Les limites constitutionnelles à la privatisation)
    • VAN DROOGHENBROECK, S., HACHEZ, I. (Les limites à la privatisation déduites des droits fondamentaux)
    • VAN DER MENSBRUGGHE, F. (Le déplacement des limites à la privatisation par le droit européen)
    • D’HOOGHE, D. (L’organisation des partenariats public-privé (P.P.P.): l’expérience de la Flandre)
    • DEOM, D. (Les instruments du droit administratif à l’épreuve des ‘partenariats public-privé‘ (P.P.P.))
    • BOUCQUEY, P., OST, V. (La domanialité publique à l’épreuve des partenariats public-privé)
    • LOMBAERT, B., DE BROUX, P. (Le droit des finances publiques et la fiscalité à l’épreuve des partenariats public-privé (P.P.P.))
    • TULKENS, F. (Les partenariats public-privé: six constats critiques en guise de conclusions).

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié aux services publics, aux institutions administratives et à la fonction publique.

  • La responsabilité, face cachée des droits de l’homme

    Dumont, H., Ost, F., et Van Drooghenbroeck S. (dir.), La responsabilité, face cachée des droits de l’hommeBruxelles, Bruylant, 2005.

    La question des responsabilités, des devoirs et des obligations, confrontée à l’impérieuse exigence des droits de l’homme, n’est pas loin de relever du « politiquement incorrect ». L’ambition de cet ouvrage vise à sortir cette question du refoulement qui la frappe et, tout en restant à l’intérieur même de la tradition libérale qui est la nôtre, de montrer que, tant du point de vue de diverses questions de technique juridique qui restent en attente de théorie, que du point de vue de la philosophie des libertés, on ne peut penser les droits fondamentaux sans mobiliser la série « obligations, devoirs, responsabilités » Sans doute a-t-on toujours reconnu la réciprocité des droits et des obligations, de même qu’on s’accorde à considérer que la liberté de l’un s’arrête là où commence celle de l’autre. Est-on assuré cependant que cette simple commutativité épuise la question de la responsabilité? On s’efforcera de montrer au contraire en quoi la liberté personnelle pourrait s’accroître (plutôt que se limiter) en proportion de celle d’autrui. Aussi bien, rendre justice à cette face cachée des droits de l’homme consiste moins à proposer une transcription juridique des devoirs – comme si ce catalogue devait « compenser » les libertés reconnues -, qu’à montrer que c’est l’exercice même de ces libertés qui est finalisé par le souci de dignité partagée et donc responsable. Du point de vue juridique, on s’attachera à mettre en lumière les diverses manifestations de cette dialectique interne des droits et responsabilités.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié à la protection nationale, européenne et internationale des droits de l’homme.

  • La Cour d’arbitrage et Saint-Polycarpe : un brevet de constitutionnalité mal motivé


    Par Boucquey, P., De Broux, P.-O., Delgrange, X., Detroux, L., Hachez, I., Lombaert, B., Tulkens, F., Van Drooghenbroeck, S., « La Cour d’arbitrage et Saint-Polycarpe : un brevet de constitutionnalité mal motivé », Journal des tribunaux, 28 juin 2003, pp. 521-537.

    Plan: Les questions de compétence, de recevabilité et de procédure; Les matières réservées à la loi; L’égalité entre collectivités fédérées: deux poids, deux mesures?; L’insaisissable principe de proportionnalité; L’impossible définition des minorités en Belgique; L’annulation de la composition élargie de la Commission communautaire flamande et le problème du Vlaams Blok.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié au droit institutionnel belge et aux réformes de l’Etat.

  • Les dix-neuf communes bruxelloises et le modèle bruxellois – De Brusselse negentien gemeenten en het Brussels model


    Par Dumont, H., Witte, E.,  Alen, A., Vandernoot, P., et De Groof, R., Les dix-neuf communes bruxelloises et le modèle bruxellois – De Brusselse negentien gemeenten en het Brussels model, Actes du colloque interuniversitaire organisé les 16 et 17 décembre 2002 par le Wetenschappelijke Onderzoeksgemeenschap (WOG).

    Cet ouvrage interdisciplinaire (mêlant les disciplines juridique, historique, sociologique, de science politique, démographique et économique) traite de l’existence et de l’évolution des 19 communes bruxelloise ainsi que de leurs relations avec les communautés et la région bruxelloise.

    La table des matières de l’ouvrage est disponible ici.

     Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié au droit institutionnel belge et aux réformes de l’Etat.

  • Autonomie, solidarité et coopération. Quelques enjeux du fédéralisme belge au XXIe siècle

    Cattoir, P., De Bruycker, Ph., Dumont, H., Tulkens, H., et  Witte, E.,  Autonomie, solidarité et coopération. Quelques enjeux du fédéralisme belge au XXIe siècle, Actes du colloque qui s’est tenu à Bruxelles les 6 et 7 novembre 2000, Bruxelles, Larcier, 2001 (591 p.).

    Cette contribution rédigée en français, anglais et néerlandais comprend les actes actualisés du colloque organisé à l’initiative du ministre-président de la Région de Bruxelles-Capitale les 6 et 7 novembre 2000, concernant les enjeux du fédéralisme belge au 21e siècle. Quatre thèmes sont analysés: le partage des compétences sociales et fiscales, la solidarité interrégionale, les mécanismes de coopération entre l’Etat fédéral et ses composantes, avec une ouverture en droit comparé .
  • Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ? Groupements liberticides et droit


    Dumont, H., Mandoux, P., Strowel, A., et Tulkens, Fr. (dir), Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ? Groupements liberticides et droit, Actes du colloque du 14 février 2000 organisé à la Maison des parlementaires par le Centre de droit de la culture des Facultés universitaires Saint-Louis, la Conférence du Jeune Barreau de Bruxelles et la Faculté de droit de l’Université libre de Bruxelles, Bruxelles, Bruylant, 2000 (508 p.).

    Plan: DUMONT, H., MANDOUX, P., STROWEL, A., TULKENS, F. (Avant-propos), DE DECKER, A. (Allocution), RIGAUX, M. (Introduction. Les derniers repères de la certitude), VAN DE KERCHOVE, M. (Allocution de bienvenue), VANHERWEGHEM, J. (Allocution de bienvenue), LENOBLE-PINSON, M. (Liberticide. Néologisme révolutionnaire. Note lexicale. ‘Ah! Ca ira, Ca ira’. La langue de la révolution française), NANDRIN, J. (Les mesures ‘anti-liberticides’ en Belgique au XXe siècle ou comment la démocratie s’est transformée et a résisté), ELCHARDUS, M. (L’extrême-droite dans la société de la connaissance), GERARD, P. (La protection de la démocratie contre les groupements liberticides), DE STEXHE, G. (Qu’est-ce qui est et n’est pas démocratique? La démocratie comme logique et comme projet), SOHIER, J. (Les dispositifs juridiques en droit comparé), VAN DROOGHENBROECK, S. (L’article 17 de la Convention européenne des droits de l’homme: incertain et inutile?), GILLIAUX, P. (L’apport de l’union européenne), DUMONT, H., TULKENS, F. (Les activités liberticides et le droit public belge), VELAERS, J. (Quelques réflexions sur la ‘démocratie combative’ en droit public belge), SCHAUS, A. (Les délits de presse à caractère raciste), VAN OMMESLAGHE, P. (Les activités ‘liberticides’ et le droit privé), BERNARD, F. (Le droit antiraciste, le droit antinégationniste et le centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme: instruments au service de l’action contre les groupements liberticides), STROWEL, A. (La lutte contre les activités liberticides sur internet), OST, F. (Conclusions. Quelle liberté pour les groupements liberticides? Six questions pour un débat), HAARSCHER, G. (Conclusions. Pas de liberté pour les ennemis de la liberté?).

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié à la protection nationale, européenne et internationale des droits de l’homme.

  • Le décret du 24 juillet 1997 définissant les missions prioritaires de l’enseignement. Approche interdisciplinaire

    Dumont, H. et Collin, M. (dir.), Le décret du 24 juillet 1997 définissant les missions prioritaires de l’enseignement. Approche interdisciplinaire, Bruxelles, Publications Universitaires Saint-Louis, 1999

    Ière partie : La genèse du décret « missions » (analyse juridique par X. Delgrange, et sociologique du décret par A.Devillé)

    IIème partie : Les objectifs et les méthodes de l’enseignement par M.Collin, M.Thomas, P.Vandernoot, J.Sohier, V.Dupriez et J.E. Charlier

    IIIème partie : Les nouveaux droits des élèves, des professeurs et des parents par D.Déom, B.Bléro, J.Sambon, F. Tulkens et P-P. Van Gehuchten

    IVème partie : divers points de vue d’acteurs de la communauté éducative (politiques et administratifs)

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié au droit public de l’enseignement et de la culture.

  • Het statuut van Brussel - Bruxelles et son statut


    Witte, E., Alen, A., Dumont, H., et Ergec, R. (dir.), Het statuut van Brussel – Bruxelles et son statut, Gent-Bruxelles, Larcier, 1999 (817 p.)

    Rédigé en français et en néerlandais, cet ouvrage collectif s’interroge sur le statut de Bruxelles dans le paysage fédéral belge en mobilisant une approche interdisciplinaire mêlant le droit, l’histoire, la sociologie et les sciences politique et économique.

    La table des matières est disponible ici.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié au droit institutionnel belge et aux réformes de l’Etat.

  • Profils de la création

    Libois, B. et Strowel, A., (dir), Profils de la création, Bruxelles, Publications des FUSL, 1997 (avec la contribution de H. Dumont, « Les politiques culturelles et la création de la Belgique. Quelques repères historiques et juridiques »).

    Actes du Colloque organisé par le centre de philosophie du droit de l’ULB, le Séminaire interdisciplinaire d’études juridiques  et le centre de droit de la culture des Facultés universitaires Saint-Louis.

    Cette contribution s’inscrit dans l’axe de recherche dédié au droit public de l’enseignement et de la culture.

  • Belgitude et crise de l’Etat belge

    Dumont, H., Franck, Ch., Ost, F., et D Brouwer, J.-L. (dir.), Belgitude et crise de l’Etat belge, Bruxelles, Publications des Facultés universitaires Saint-Louis, 1989, (301 p.)
    L’État belge est arrivé aujourd’hui à un tournant sans doute décisif de son histoire. De cette crise, on parle beaucoup, au point qu’un inquiétant sentiment de lassitude s’est emparé d’un grand nombre de citoyens. Mais qui en parle en dehors de la classe politique et des groupes de pression ? Pourquoi les intellectuels et les artistes participent-ils si rarement au débat politique en Belgique ? Récemment, des intellectuels des deux côtés de la frontière linguistique ont souligné l’urgence d’une réflexion sérieuse et ouverte à tous les points de vue, sur la coexistence des identités culturelles qui se manifestent en Belgique et sur la question de l’identité belge. C’est pour répondre à cet appel que, dans une perspective universitaire et scientifique, la Faculté de droit des FUSL a organisé, le 24 novembre 1988 un colloque consacré aux rapports entre la crise de l’État belge et le thème controversé de la  » belgitude « . Quatre grandes questions volontairement abruptes ont structuré les débats : y a-t-il un État belge (approche juridique) ? Y a-t-il une société civile belge (approche sociologique) ? Y a-t-il une Nation belge (approche historique) ? Y a-t-il une culture belge (approche littéraire et artistique)?