Matinée d’information sur les élections
Ce mercredi 14 février, l’UCLouvain Saint-Louis Bruxelles organisait une matinée d’information à destination de 630 élèves venus de 9 écoles secondaires bruxelloises. Julian Clarenne était aux côtés du politologue Yannick Vanderborght pour présenter aux futurs primovotants les coulisses des élections 2024, qui seront marquées par deux rendez-vous électoraux, les 9 juin et 13 octobre prochains. L’occasion pour les animateurs de cette matinée de revenir sur la complexité de notre système fédéral belge, et de donner à leur public du jour les clefs pour mieux comprendre celui-ci !
Intervention de Julian Clarenne lors du colloque sur les commissions délibératives bruxelloises
Le jeudi 8 février 2024, le Parlement bruxellois organisait un colloque « Commissions délibératives : l’innovation démocratique à la sauce bruxelloise », dans le cadre de la présidence belge de l’Union européenne.
En décembre 2019, les assemblées parlementaires bruxelloises consacrent dans leur règlement la possibilité de créer des commissions mixtes composées pour partie de citoyens tirés au sort, faisant de Bruxelles un laboratoire mondial de la démocratie délibérative. Quatre ans après, experts, praticiens, représentants de la société civile, participants et députés se sont relayés pour faire le bilan et l’analyse de cet instrument démocratique inédit.
Julian Clarenne a quant à lui exploré les obstacles et les opportunités juridiques qui se sont dressés devant la volonté d’institutionnaliser les commissions délibératives. Autant d’impasses et de passages secrets dont regorge le labyrinthe constitutionnel, dans lequel les parlements bruxellois ont progressé (et progressent encore) en vue de revitaliser leur fonctionnement démocratique.
Le colloque est à revoir en ligne sur : https://lnkd.in/e5JimRRt
Intervention de Julian Clarenne aux 50 ans de la Communauté germanophone
Le 28 novembre 2023, à l’occasion de l’anniversaire de la Communauté germanophone, Julian Clarenne était invité à intervenir à la représentation permanente de Bavière pour parler du dialogue citoyen germanophone. Il a proposé aux côtés Christoph Niessen (politologue UAntwerpen) une intervention intitulée « Le dialogue citoyen germanophone: un double regard juridique et politologique ». L’occasion pour eux de revenir sur ce processus délibératif inédit, qui permet depuis 2019 d’instituer des assemblées composées de citoyens tirés au sort chargées d’adresser des recommandations au Parlement germanophone.
Ce colloque était la présentation d’un ouvrage collectif publié chez die Keure. Pour plus d’informations sur cet ouvrage, cliquez ici.
Contributions de Julian Clarenne et Hugues Dumont à l’occasion des 50 ans de la Communauté germanophone
En 2023, la Communauté germanophone célèbre un demi-siècle d’autonomie. A cette occasion, Katrin Stangherlin et Stephan Forster ont dirigé un ouvrage collectif auquel ont participé deux membres du CIRC : Julian Clarenne a tout d’abord rédigé une contribution intitulée « Le dialogue citoyen germanophone d’un point de vue juridique. Un outil délibératif singulier dans un cadre constitutionnel incertain ».
Hugues Dumont a de son côté écrit sur « La place de la Communauté germanophone parmi les enjeux d’une éventuelle Belgique à quatre ».
L’ouvrage aborde du reste une série d’autres sujets comme la question du financement, la traduction des lois en allemand ou encore les défis liés à la petite taille de la Communauté. Pour plus d’informations sur cet ouvrage publié chez die Keure, cliquez ici. Celui-ci a fait l’objet d’une après-midi d’étude le 28 novembre 2023, à la représentation permanente de Bavière, lors de laquelle Julian Clarenne a présenté sa contribution aux côtés du politologue Christoph Niessen.
Semaine des handicaps
Inscription souhaitée.
Conférence inaugurale ICON-S Benelux – 27-28 octobre 2023
Les 26 et 27 octobre 2023 se tenait la conférence inaugurale de l’ICON·S Benelux à l’université de Maastricht, célébrant la création récente du chapitre local de la société internationale de droit public. L’événement portait sur les crises, défis et le futur de la discipline.
Deux contributions on été apportées par des membres du CIRC. Norman Vander Putten est intervenu sur les espoirs et limites d’instruments de mainstreaming pour l’avancée de différentes causes, tandis que Christophe Maes est intervenu, avec Ronald Van Crombrugge, sur la notion d’identité constitutionnelle et ses implications pour l’ordre juridique belge au départ d’une analyse d’arrêts ayant trait aux mesures adoptées durant la pandémie de Covid-19.
Pierre-Olivier de Broux est Conseiller d’État – Félicitations !
Nous sommes honorés de compter parmi nos membres un nouveau Conseiller d’État : Pierre-Olivier de Broux a été nommé à ce poste par A.R. du 30 aout 2023. Il a prêté serment lors de l’assemblée générale du 19 septembre 2023 et a rejoint la IIe chambre de la section de législation. Félicitations à lui pour cette nouvelle étape !
Il conserve son cours de Droit administratif en 3e année du bachelier et celui d’Histoire et politique des droits humains dans le Master de spécialisation en droits humains. Il continue également ses activités de recherche et d’encadrement au sein du CIRC.
Symposium de l’Observatoire de la liberté d’expression – Université du Québec à Chicoutimi – 18, 19 et 20 octobre 2023
Cette semaine, Sébastien Van Drooghenbroek est au Québec pour le Symposium de l’Observatoire de la liberté d’expression. Renforçant encore les liens du CIRC avec nos collègues de l’UQAC, il y fera l’intervention suivante: « Les géométries variables de la doctrine du « heckler’s veto » dans la jurisprudence des deux cours européennes ».
La doctrine du « Heckler’s veto » concerne la situation où la liberté d’expression (au sens large) d’une personne serait limitée en raison des réactions hostiles que suscite ou pourrait susciter son « discours ». Cette doctrine a fait son apparition dans la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme. Dans l’arrêt Vajnaï (2009), cette Cour énonce qu’un « un régime juridique qui restreint les droits fondamentaux selon ce que lui dictent les sentiments populaires – qu’ils soient raisonnés ou non – ne saurait passer pour répondre aux besoins sociaux impérieux reconnus dans une société démocratique, qui doit demeurer raisonnable dans son jugement. Autrement, n’importe quels éléments perturbateurs pourraient faire échec à la liberté d’expression et d’opinion ». La même position s’exprime encore, à propos de la « phobie » du public vis-à-vis d’une minorité ethnique, sexuelle, religieuse ou politique, dans l’affirmation récurrente selon laquelle « il serait (…) incompatible avec les valeurs sous-jacentes à la Convention qu’un groupe minoritaire ne puisse exercer les droits qu’elle garantit qu’à la condition que cela soit accepté par la majorité » (arrêt Fedotova et autres, 2023). L’objectif de la communication est d’examiner si cette position est assumée de manière tout à fait complète et cohérente dans la problématique du port de signes convictionnels par des travailleurs du secteur privé ou public, où la Cour de Strasbourg – tout comme d’ailleurs la Cour de justice de l’Union européenne – laisse davantage de place à la possibilité que les sentiments et les craintes du public soient légitimement pris en considération par l’État pour limiter les droits et libertés en cause.